Dossier : B.C.D.

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Les activités :

Programmation : Généralités

- La programmation doit permettre d'atteindre la meilleure maîtrise possible d'une compétence de fin de cycle par la progressivité et la continuité des situations d'apprentissage et d'enseignement proposées aux élèves.
- Elle est pluriannuelle, de cycle ou inter cycle (compétences disciplinaires) ou d'école (compétences transversales).
- C'est une répartition du travail au sein de l'équipe pédagogique.
- La programmation de cycle permet de définir le programme de travail par classe.

Une programmation peut permettre :

- Une différenciation des situations d'apprentissage : découverte, approfondissement, systématisation.
- Une définition des supports : variables, continus, en fonction des disciplines.
- Une définition des tâches : projet, situation problème, jeux, exercices...
- Une définition des aides envisagées : groupe, adulte, différents médias.
- Une définition des évaluations en cours d'acquisition pour différencier : autres exemples, situations plus ludiques, mémorisation...
- Une variation des approches dans un souci de complémentarité :

Approches en situations globales ou fonctionnelles pour faire sens : aider l'élève par une rencontre d'exemples concrets en différentes situations, en différents contextes. L'abstraction se dégage progressivement de ces exemples.
Approches synthétiques (résumé, essentiel... exemples à trouver par les élèves)
Approches analytiques (on dissocie une réalité complexe en éléments simples).

- Une progressivité des apprentissages : évolution de la quantité d'informations, de concepts, complexification 

Situation d'apprentissage

Support

Tâche

Aide

Évaluation

Approche

Progression

Découverte Approfondissement Systématisation... Variable (texte, images, oral...)
Continu (complexification)
Projet
Situation Pb
Jeux
Exercices...
Groupe (pairs)
Adulte
Documents
Formative
Bilan
Globale
Synthétique
Analytique
Quantité d'informations
Quantité de concepts
Complexification

 

Différentes phases dans l'apprentissage.

D'après les travaux de Gérard De Vecchi - "Aider les élèves à apprendre" - Hachette - 1992

C'est la phase d'approche, la situation en contexte a du sens pour l'enfant (projet...). C'est donner à l'enfant l'occasion de fréquenter un savoir, de façon encore inorganisée ou peu efficace ou de manière implicite. C'est le moment où le maître montre comment il fait (recherche documentaire exemple). L'enfant ne sait pas faire seul. Dans d'autres situations, c'est aussi le moment où l'enfant utilise les compétences disponibles (lire différents genre littéraire par exemple...).

C'est la phase où le savoir va s'organiser, se structurer. Cette phase commence par un point d'ancrage par lequel l'enfant se sentira concerné, une situation de déstabilisation montrant des contradictions apparentes ou une conception fausse ou encore l'inefficacité des procédures utilisées.

Exemples :
- contradiction : "Paul cherchait des informations sur les nuages directement dans les rayonnages. Il n'a rien trouvé. René a repéré des ouvrages traitant de ce sujet en utilisant la recherche par l'orninateur".
- conception fausse : "Tous les livres qui parlent d'animaux sont dans les documentaires".
- procédure inefficace : Feuilleter un livre documentaire page à page pour trouver une information, sans utiliser l'index ou la tble des matières.

La situation de recherche proposée au départ joue un rôle important dans l'appropriation du savoir. Celle-ci ne peut en effet avoir lieu que s'il y a une réelle motivation.

Cette phase de la construction du savoir se caractérise par :
- Une situation, des matériaux souvent fournis par le maître.
- La maîtrise de situations complexes aussi proches que possible de la réalité plutôt que des séries d'exercices simples qui ne permettent pas de maîtriser un phénomène dans sa globalité ( être capable d'écrire 5 phrases correctement n'assure pas que l'on soit capable d'écrire un texte de 5 phrases en prenant en compte les relations entre celles-ci).
- La mise en relation d'éléments (comparaison : similitudes, différences)
- Le savoir de l'enfant prend en compte un nombre de plus en plus grand de situations. La mise en relation de plusieurs situations ponctuelles (définition d'attributs communs).
- Une démarche de recherche et de création.
- Un affinement des concepts par déduction (du particulier au général) induction (application de la règle).
- L'utilisation des essais et l'analyse des erreurs (oser essayer au risque de se tromper).
- La nécessité de confronter ses connaissances à celles des autres (dimension sociale des apprentissages).
- Le passage par une suite de ruptures obligeant l'élève à reconstruire son savoir (ex :utiliser un index au lieu de tourner les pages une à une pour localiser une information). L'élève est placé devant un obstacle à dépasser.
- La mise en réseau avec d'autres savoirs.
- Une généralisation du concept (ex : les genres littéraires). Différencier ce qui n'est que détails de ce qui est idées générales. On peut demander aux élèves de reformuler le résultat essentiel de leur travail, de le restituer (mémorisation). Cette formulation est provisoire jusqu'à ... une nouvelle déstabilisation. "si on veut retenir une règle, une loi, il est essentiel de les avoir d'abord construites"
- Un état d'esprit favorisant l'autonomie, la coopération, l'acceptation de l'erreur comme un passage obligé dans l'apprentissage, la confrontation des idées.
- Une évaluation formative.
- Des exercices d'entraînement justifiés car le savoir facilite la résolution de certaines situations. On recherche la mise en place d'automatismes.

"Apprendre c'est déconstruire son savoir pour le reconstruire autrement, de telle manière qu'il permette l'intégration de nouvelles connaissances".

En contexte, dans des situations ayant du sens, le savoir devient utilisable, opérationnel. L'enfant sait faire seul.

- Réactivation nécessaire pour que le savoir ne régresse pas (exercices, études dirigées).
- Evaluation sommative, réinvestissement dans des situations différentes de celles qui ont mené au savoir.
- Nouveau point d'ancrage vers une nouvelle déstabilisation-reconstruction du savoir.

Il ne faut pas refuser toute technique directe de transmission. Cependant, il ne s'agit en aucune manière de transmettre un savoir, mais simplement les matériaux qui permettront aux élèves de construire les connaissances.

Un élève n'est pas automatiquement passif quand il écoute un cours magistral, à condition qu'il se place en état de recherche, qu'il ne se contente pas de suivre, mais qu'il se mette à l'affût de ce dont il a besoin (réponse à une question, recherche d'idées...). Le cours magistral ne peut donc que suivre une situation d'approche qui étonne, qui questionne. Le cours magistral ne peut pas constituer l'essentiel de l'enseignement dispensé.

 

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Grille pour une programmation d'activités en BCD (inspiration "50 activités en BCD" - CRDP Midi-Pyrénées)
Fichier Word 6/7 au format ZIP - téléchargement (13 Ko)

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